Les propriétaires d’un hôtel particulier du début du siècle achètent une parcelle voisine avec construction. Il s’agit de créer une " fonction " entre les deux bâtiments - la solution apportée est la création d’un vaste et long corridor qui distribue en les unifiant tous les espaces du rez-de-chaussée ainsi que le jardin.
Ce " dégagement " de 20 M de long sera un espace " fluctuant " animé de tout son long par un enchaînement de perspectives différentes s’ouvrant finalement en " dégageant " sur le nouvel espace de vie de la maison en même temps que sur le jardin.
L’entrée reste intacte, une fresque représentant des gazelles au galop, incitent à monter l’escalier qui mène aux chambres, un lion féroce vous attend sur le dernier palier, dans le prolongement de l’escalier, des toilettes, le vestiaire, des rangements, puis la nouvelle cuisine s’escamotent derrière des panneaux mobiles en bois plaqué, habillages décoratifs muraux ou portes de placard ? Pas de poignées pour trahir celles-ci. La cuisine peut rester ouverte sur le dégagement ou disparaître complètement.
Une paroi courbe en béton cellulaire percée d’une vingtaine de pavés de verre délimite le dégagement par rapport à la terrasse du salon. Il est coiffé à cet endroit d’un plafond en staff qui ondule lui aussi : richesse et mouvance des perspectives " on ne s’ennuie pas ".
Les 7,50 M de baie vitrée qui prolongent la paroi courbe peuvent se retirer intégralement derrière celle-ci, et transforment ainsi l’espace intérieur en un vaste "préau"